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Dictons en langue nationale WOLOF

Dimanche 3 Décembre 2017

Dictons en langue nationale WOLOF
En rendant public ces dictons, qui cadrent sous certains rapports, avec le vécu d’hier  et d' aujourd’hui, des sénégalais, nous voudrions rendre hommage à un autre pionnier sénégalais, leur auteur. Il s’agit d’un de nos doyens, feu Abdou Diongue, ex-agent de service, au Secrétariat général de la présidence de la République, décédé il y a cinq ans, environ. Et en cela, on peut le classer parmi ce que certains désignent sous le vocable flou, ‘’ traditionnel’’…. ‘’Sociologue traditionnel’’.
         Aussi, pour nous rappeler du Pr. Cheikh Anta Diop et nous exercer à la traduction, à la pratique en général, * de nos langues, nous demandons aux wolofo phones de s’atteler à la traduction de ces dictons. Ils ont également le loisir de disserter, de ‘’philosopher’’ tout autour de leurs contenus qui ne manquent pas de sens et de piquant, compte tenu du contexte temporel sénégalais.
        Abdou nous disait, pour faire cas de son expérience de baroudeur dans la vie :
 ‘’Dadngu naa, tëmb  naa, naw naa’’.
Il y ajoutait, ensuite .
Natt, de na nu axq am reew :
1/- Buur buy fenn,
2/-Weddi ceebo,
3/-Weddi boroom jamono.
 
Natt danu yaxq ab dëk :
1-/ Boroom daraja juy fenn,
2-/ Waxabaane  bu nangu wula lëgeey, tey tedd,
3-/ Jigeen ju nangu wula sëy, te du jok cip sëy.
 
A la prochaine fois, reviendrons sur les ‘’équations de Serigne Njigi’’.
Dakar, le 03 décembre 2017.
     Ababacar Fall-Barros
_____________________________
 
·       Nous-mêmes, nous considérons élève. Nous demandons au Pr. De philosophie Daouda Guèye de Pikine, ami du Pr. Cheikh Anta Diop de ou à Madi Wak Touré, de nous corriger, éventuellement


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1.Posté par Ababacar Fall-Barros le 05/12/2017 21:20
Hommage au grand pionnier sénégalais, Papa Aldiouma Fall

C’est avec beaucoup de peine que nous avons appris le décès ( à l’âge 84 ans), de notre doyen Papa Aldiouma Fall, survenu le 15 février 2017 à, Pikine Dakar. Voila un homme, qui, si on l’avait écouté, lors des événements de 1989, nous opposant avec la Mauritanie, ces événements allaient avoir une autre tournure (n’eut été les sentiments abjects de jalousies, notés çà et là). Car le bon sens aurait prévalu, par rapport à la solution, sans anicroche, de ce problème. Nous y reviendront sur cet aspect.
Le Doyen Aldiouma (né à Dagana, le 14 mai 1933), nous nous sommes rencontrés, pour la première fois, le 03 décembre 2014, le jour même où il nous dédicaçait un de ses livres. Mais nous l’avons connu en 1985, après avoir lu sa contribution, publiée dans l’édition du quotidien Le Soleil du Samedi 12 et Dimanche 13 octobre 1985 (‘’ Même traitement, pour tous les rois’’). Autrement dit, 32 ans, après avoir pris connaissance de cet article. Tout de suite, nous avons été impressionnés par son courage et son honnêteté intellectuelle. D’ailleurs, l’écho suscité après la publication de cet article a été si retentissant, que le Soleil a procédé à 2 tirages du numéro, le même jour.
Alors, nous qui croyions avoir affaire à un professeur d’histoire, en effectuant mes recherches, auprès de notre ami Louma Sarr, un ancien fonctionnaire de l’Unesco, habitant la même localité (Dagana) que lui, nous découvrons que notre ami était un cadre supérieur de l’Administration générale. En d’autres termes, un Administrateur civil diplômé de l’ENAM, en 1976, doublé d’un contrôleur d’Etat. Cela, après son passage en Mauritanie, en qualité de fonctionnaire de l’ex-AOF (Afrique occidentale), du cadre de la santé.
Mais ce qui est remarquable en notre doyen, c’est qu’en plus de son cursus, non moins remarquable, c’est qu’il était un autodidacte phénoménal. Car il est entré à l’école primaire, à l’âge de 14 ans, a partir de la classe de CM 1 (malgré le fait qu’il pouvait le faire a partir du CM2, selon son Directeur d’Ecole, Makha Sarr, parmi les brillants enseignants de l’époque). Ensuite, il passe haut la main le C m1, pour le CM2 l’année suivante, et obtient son Certificat Primaire Elémentaire CEPE, en 1947. Quelques temps après sa sortie de l’école primaire ou il n’a fait que 2 ans, il est admis à un concours d’entrée dans l’administration, en Mauritanie. Ce qui fait, qu’il n’a pas eu l’opportunité de fréquenter ni le lycée ni l’Université. Seul l’enseignement traditionnel Arabe, concomitamment avec celui de son répétiteur français, lui ont servi de tremplin et de rampe de lancement, pour se hisser au niveau qu’il a atteint. Mais ce gap, à l’étape du secondaire et du supérieur, na pas empêché, par la suite, Aldiouma de croiser le fer avec des universitaires, jusqu’à les coiffer au poteau. Cela, en remportant des prix de concours de poésie et de littérature, et devenir membre de l’Association des écrivains du Sénégal.
Alors, non seulement Papa Aldiouma, croisait le fer avec des universitaires francophones, mais avec ceux arabophones, de haut niveau, lors des conférences ou entretiens, chez l’ex - Khalife des tidjianes, feu Serigne El Hadji Abdou Aziz Sy, qui le portait en grande estime.
Fonctionnaire modèle, de par son courage, sa droiture, sa franchise et sa rigueur, Aldiouma, est passé successivement dans plusieurs ministères de l’Administration centrale : ministère de la Santé, en qualité de conseiller technique, Ministère de l’Intérieur, en tant qu’Adjoint au gouverneur de Tambacounda, au Contrôle Financier de la Présidence de la République, en qualité de contrôleur d’Etat, au ministère de l’Equipement, à la primature, toujours en qualité de conseiller technique. Par la suite, il a été fait chevalier de l’ordre National du Lion. Après sa retraite, il s’est réalisé dans l’écriture. C’est ainsi qu’il a condensé dans un livre (‘’ Les vérités sur la Frontière Sénégal- Mauritanie’’), ses articles de presse, de 1988 – 1989, renfermant ses thèses sur cette dernière question. Il faut souligner que ces articles -là, allaient dans le sens de la vérité historique tendant à convaincre et aider à solutionner le problème, sans acrimonie. Le présentateur du livre le précise, du reste : ‘’ Loin d’inciter les parties à s’affronter inutilement (le livre), pose la possibilité de saisir, d’un commun accord, la juridiction internationale’’. Sous ce rapport nous tenons de Papa Aldiouma, qu’à une rencontre, les deux parties, sénégalaise et mauritanienne, à Bamako, à laquelle il a participé en tant qu’expert, la maitrise du dossier par la délégation sénégalaise était telle que, la partie mauritanienne avait accepté, sans faire de difficultés, la thèse de la délégation sénégalaise. Mais comme, à cette première rencontre, la session n’avait pas dressé PV, la partie mauritanienne s’est rétractée, à la deuxième rencontre de Dakar, à laquelle Aldiouma, n’a pas participé cette fois-ci. Par ce que, victime de manœuvres sordides de la hiérarchie et d’un rond de cuir, haineux et jaloux.
Mais Papa Aldiouma était habité par des valeurs supérieures à la mesquinerie, la jalousie cupidité. Malgré sa proximité avec l’ex- Khalife des Tidjianes, feu El Hadji Abdou Aziz Sy, lequel l’appréciait grandement, il n’a pas cherché à être ministre, directeur de quoi que ce soit ! C’est pourquoi on ne lui connait pas de ‘’château en Espagne’’ ni de Chalet à Saly ou de Tours aux Almadie. Non plus, il ne possédait ni ‘’Hacienda’’ à Dagana ni Limousine, à Dakar, encore moins des actions de firmes et autres multinationales, cotées en bourses. C’est ça être un patriote, un fonctionnaire loyal, républicain, et un démocrate. Homme mesuré et discret, dans la rue, comme chez –lui, personne ne pouvait le référer à une ‘’Tarikha’’(obédience musulmane).
Tout ceci, pour dire que notre bonhomme incarnait les valeurs attendues d’un homme valeureux.
Lors l’une de nos dernières rencontres, il nous a confirmé un fait historique relatif à la conscription du fils de feu El Hadji Malick Sy, soldat dont peu d’historiens ne font cas. Par ce que peu ne nos concitoyens ont hérité, de nos valeurs cardinales. II nous a précisé que la fille du soldat est même venue le voir, un jour.
Mais pourquoi ce détail ? Par ce que c’est un détail historique concernant une des valeurs qu’incarnait le Cheikh et que n’enseignent pas nos enseignants, professeurs d’histoire traditionaliste comme moderne. Il se dit que, pendant la première guerre mondiale 1914/1918, lorsque les agents recruteurs sont venus voir, le Cheikh, dans le cadre de la levée des troupes, il leur a dit : ‘’Je ne peux pas désigner l’enfant de quelqu’un d’autre, mais je peux le faire pour mon propre enfant’’. Cet enfant est resté au Front, à Salonique, en Grèce, qui est le père de la fille qui est venue le voir et que beaucoup ignorait jusqu’à son existence, voir Aldiouma. (cf. lacontribution : ‘’L’Elite africaine, ses rapports au colonialisme, au néocolonialisme et à la politique’’, par A.F-Barros’’.
Par ailleurs, sur un autre fait historique relatif, aux circonstances du décès de Mame Ousmane Sy, père de feu El Hadji Malick Sy à Dolli (cf. Walfadjri du 24 avril 2003 : ‘’RANCH DE DOLI, ces terres qui ont fait couler beaucoup d’encre’’), il a eu, sur notre demande, à étancher ‘’notre soif historique’’. Dans cet article, un politicien et ex-député, a affirmé que Mame Ousmane Sy, a été assassiné par des membres d’une communauté dont les citoyens, sont majoritaires dans la localité de Dolli.
Papa Aldiouma, nous a précisé, que la vérité historique est que Mame Ousmane Sy a été assassiné, non pas par ces gens dont parle le député, mais par ses proches parents, jaloux de ses succès académiques, au Fouta. Craignant qu’il leur fasse ombrage à son retour, ils lui ont tendu un guet-apens, au moment ou regagnait son domicile, pour le tuer.

Si on rapproche son attitude, et sa prise de position par rapport à l’article précité, ceci nous conforte dans l’idée que Pape Aldiouma (hormis ses qualités d’administrateur), était en réalité, un historien et un courageux historien sénégalais, au Sénégal. En ce sens qu’il ne milite pas pour ce que nous appelons : ‘’L’Histoire cachée’’.

Jean Chesnaux, professeur agrégé d’histoire français, dans son livre : ‘’Du passé, faisons table rase ?’’ Indique que : ‘’nous devons accepter d’être exproprié de notre ‘’territoire’’ pour ensuite ne participer à l’œuvre de réflexion commune, qu’à la demande de la collectivité et de concert avec elle’’.
A, son épouse, à ses enfants, à ses parents et à toute sa famille, nous (anciens du Contrôle financier), présentons nos sincères condoléances au grand disparu, Papa Aldiouma Fall.
Que la terre lui soit légère et que Dieu l’accueil à son Paradis !

Dakar, le 27 novembre 2017.
Ancien conseiller municipal,

2.Posté par A.Fall-Barros le 18/12/2019 17:28
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse, le décès de notre compatriote, le journaliste Abdourahmane Camara, du Groupe Walfadjri.
Nous ne reviendrons pas sur ce que ses confrères et amis ont dit de bien, sur lui. Mais en tant compatriote qui partageait avec lui l’espace médiatique et communicationnel, je peux dire que j’ai ressenti la disparation de l’homme comme si je vivais tous les jours avec lui. Tellement, il incarnait l’homme que cherchait Diogène dans les rue d’Athènes. Pour moi, Camou était quel qu’ un honnête. Qualité rare dans notre Sénégal d’aujourd’hui. Cette anecdote que je vais conter après avoir entendu son témoignage, un jour, à la Télé, par rapport à une rencontre qu’il a eue avec l’ex-Président Abdoulaye Wade, (du coté de l’opposition, à l'époque), rend parfaitement compte de cela. Et mes compatriotes qui se souviennent de cela ne l’oublieront jamais.
Abdou, précise qu’un jour, il est appelé par Wade. A son arrivé ce dernier lui file un texte et lui demande de le lire. Après cela, Camou lui retourne le document. Ensuite, Wade lui dit : ‘’Tu l’as lu ?’’. Camou, répond par l’affirmative. Ensuite Wade lui demande ‘’comment tu le trouves’’. Ce dernier lui dit : ’’ à part que c’est bien écrit, je n’ai rien d’autre à dire, dessus’’. Puis, de façon abrupte, Wade lui demande, sans sourciller : ‘’signe ça ! ‘’. Abdourahmane, lui rétorque : ‘’ Non, jamais, pourquoi ?
Voila, comment s’est comporté Abdou. Tout le monde sait que si l’homme mangeait aux râteliers des gens corrompus ‘’pleins aux AS’’, comme on dit dans le milieu, il allait sortir des lieux, sourire aux lèvres. Un constat : Personnellement, je n’ai jamais vu ou entendu Abdou ,parmi l’attirail des audiences ou de l’avion présidentiels, pendant le magistère de Wade.
Suivons le discours de l’ex-président Wade, au moment de la présentation(d'aventure), de ses condoléances.
A sa famille, ses amis, ses parents et collègues, nous présentons nos sincères. Nous souhaitons que la terre de cimetières de CAAKA NJAAY de sa ville natale de Saint-Louis lui soit légère.

Dakar, le 17/12/ 2019
Ababacar Fall-Barros
Ancien conseiller municipal

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