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NSA : Hollande fait part de sa "profonde réprobation" à Obama

Dimanche 27 Octobre 2013

À la suite des révélations du "Monde" sur l’espionnage des Français par l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), le président François Hollande a fait part de sa colère et de son incompréhension à Obama, lors d’un entretien téléphonique.


NSA : Hollande fait part de sa "profonde réprobation" à Obama
Il a tapé du poing sur la table. Après les révélations du journal "Le Monde" sur l’espionnage de la France par les Américains, le président français François Hollande a fait part de sa "profonde réprobation" à Barack Obama à l’issue d’une conversation téléphonique lundi 21 octobre

Ce sont des "pratiques inacceptables", a ajouté le chef de l’État. Depuis Copenhague, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'était déjà dit "profondément choqué". Même réaction de la part du ministre des Finances Pierre Moscovici : "Ces pratiques […] devront cesser si elles n'ont pas déjà cessé", a-t-il renchéri.

L'espionnage de dizaines de millions de conversations téléphoniques en France par les services secrets américains a entraîné un brusque – mais éphémère - coup de froid dans les relations diplomatiques entre Paris et Washington. Selon "Le Monde", l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a effectué 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques de Français pour la seule période comprise entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013.

La France, le "plus vieil allié" des États-Unis

De son côté, la Maison Blanche effectue des ronds de jambes devant Paris pour se faire pardonner, tout en criant à la désinformation. Washington a précisé, lors de cet entretien téléphonique, que les deux chefs d’État ont, certes, parlé "des récentes révélations dans la presse [….] qui soulèvent des questions légitimes pour nos amis et alliés sur la façon dont ces capacités [de surveillance] sont employées", mais aussi des informations "dont certaines ont déformé nos activités". Le chef de la diplomatie américaine John Kerry a également rappelé que la France était "l’un de nos plus vieux alliés" dans le monde.

Plus tôt, la Maison Blanche, avait aussi reconnu que les États-Unis récupéraient à l'étranger des données "du même genre que tous les pays", laissant entendre que "tous les pays" mènent de telles actions.

Ce refroidissement diplomatique entache les relations au beau fixe qu’avaient nouées les Français et les Américains autour du dossier syrien au mois d’août. La défection britannique avait soudainement propulsé Paris au rang, inédit, de meilleur allié de Washington dans l'hypothèse de frappes militaires contre le régime de Damas. Barack Obama et François Hollande multipliaient alors les visio-conférences, se confortant mutuellement dans leur détermination à agir.


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