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Le Professeur Mbissane NGOM, directeur de l’UFR des Sciences juridiques et Politiques (SJP) de l’Université Gaston Berger, a procédé, mercredi, à l’ouverture officielle d’un symposium sur le thème « Leadership et Gouvernance des États africains : l’exemple de Léopold Sédar SENGHOR ».
« SENGHOR fut un législateur fécond », a rappelé M. NGOM indiquant que le premier président du Sénégal est à l’initiative de plusieurs codes qui ont donné à la juridiction du pays ses premières lettres de noblesse.
« Le code de la famille, des obligations civiles et commerciales, ainsi que le Code pénal, nous viennent du Président SEGNHOR », a-t-il dit en insistant le rôle décisif de ce dernier dans la création d’outils de régulation sociale.
Ce panel auquel des élèves des différents lycées de Saint-Louis ont été conviés, regroupe plusieurs professeurs et chercheurs des Universités Cheikh Anta DIOP et Gaston Berger, mais aussi, des spécialistes de la vie et de l’œuvre du poète-président.
« Ces échanges nous permettront d’analyser les bonnes œuvres en matière de gouvernance », a expliqué M. NGOM qui a rappelé que ce chantre de la négritude, est par ailleurs le parrain de l’Université de Saint-Louis.
« La tenue de ce symposium coïncide avec le 25e anniversaire du démarrage des activités académiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis », a-t-il dit en saluant, au nom du recteur Baydallaye KANE l’organisation de ce panel à l’UGB.
Le professeur Babaly SALL a magnifié la pertinence de ce débat offert aux étudiants et chercheurs sur la littérature orale et africaine, estimant qu’il créé des regards croisés sur l’Homme au vu de la diversité des profils scientifiques rassemblés par ce symposium.
« SENGHOR est une énigme », pense le professeur SALL. « Il fait partie de cette génération qui a combattu la colonisation, mais il serait aussi un grand démocrate pour la plupart de ces contemporains », a ajouté ce politologue pour mettre l’accent sur le caractère multidimensionnel de l’académicien.
Le Professeur Moussa DAFF a révélé, lui, que le Président SENGHOR a été un « régulateur des langues nationales » et son engagement dans la promotion des richesses linguistiques locales se traduit dans sa formule : « Être pour mieux donner et recevoir ».
Pour le Professeur l’enracinement tel que prôné par le Poète repose d’abord sur la maitrise des langues africaines.
« SENGHOR avait initié la codifié des six langues nationales et l’ouverture du centre linguistique appliqué de Dakar », a renseigne M. DAFF.
>>> ALASSANE FALL, COORDONNATEUR DU SYPOSIUM revient, en vidéo, sur le sens de cette activité.
NDARINFO.COM
« SENGHOR fut un législateur fécond », a rappelé M. NGOM indiquant que le premier président du Sénégal est à l’initiative de plusieurs codes qui ont donné à la juridiction du pays ses premières lettres de noblesse.
« Le code de la famille, des obligations civiles et commerciales, ainsi que le Code pénal, nous viennent du Président SEGNHOR », a-t-il dit en insistant le rôle décisif de ce dernier dans la création d’outils de régulation sociale.
Ce panel auquel des élèves des différents lycées de Saint-Louis ont été conviés, regroupe plusieurs professeurs et chercheurs des Universités Cheikh Anta DIOP et Gaston Berger, mais aussi, des spécialistes de la vie et de l’œuvre du poète-président.
« Ces échanges nous permettront d’analyser les bonnes œuvres en matière de gouvernance », a expliqué M. NGOM qui a rappelé que ce chantre de la négritude, est par ailleurs le parrain de l’Université de Saint-Louis.
« La tenue de ce symposium coïncide avec le 25e anniversaire du démarrage des activités académiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis », a-t-il dit en saluant, au nom du recteur Baydallaye KANE l’organisation de ce panel à l’UGB.
Le professeur Babaly SALL a magnifié la pertinence de ce débat offert aux étudiants et chercheurs sur la littérature orale et africaine, estimant qu’il créé des regards croisés sur l’Homme au vu de la diversité des profils scientifiques rassemblés par ce symposium.
« SENGHOR est une énigme », pense le professeur SALL. « Il fait partie de cette génération qui a combattu la colonisation, mais il serait aussi un grand démocrate pour la plupart de ces contemporains », a ajouté ce politologue pour mettre l’accent sur le caractère multidimensionnel de l’académicien.
Le Professeur Moussa DAFF a révélé, lui, que le Président SENGHOR a été un « régulateur des langues nationales » et son engagement dans la promotion des richesses linguistiques locales se traduit dans sa formule : « Être pour mieux donner et recevoir ».
Pour le Professeur l’enracinement tel que prôné par le Poète repose d’abord sur la maitrise des langues africaines.
« SENGHOR avait initié la codifié des six langues nationales et l’ouverture du centre linguistique appliqué de Dakar », a renseigne M. DAFF.
>>> ALASSANE FALL, COORDONNATEUR DU SYPOSIUM revient, en vidéo, sur le sens de cette activité.
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